Une société “holding” est une personne morale dont l’activité est d’être propriétaire ou co-propriétaire d’une ou plusieurs autres sociétés.
La holding possède des actions d’une ou plusieurs autres entreprises. Elle en a le contrôle et est intéressée aux bénéfices, autant qu’elle est exposée aux pertes éventuelles de ses filiales.
G comme Gouvernance d’entreprise
La gouvernance d’entreprise désigne les processus par lesquels une entreprise est dirigée et contrôlée. Parmi les organes de gouvernances, on retrouve un conseil d’administration, un comité exécutif et un comité directeur. Les uns définissent la stratégie entrepreneuriale, les autres assurent et contôlent sa mise en oeuvre opérationnelle.
La gouvernance porte la responsabilité du bon fonctionnement du business model, donc, en principe, ce concept concerne aussi les petites entreprises.
F comme Fait générateur d’une taxe
Le fait générateur d’une taxe ou contribution est l’événement qui déclenche l’obligation de la payer.
Dès ce moment, les conditions légales nécessaires pour que la taxe devienne exigible sont remplies.
Le CGI et le Code de la Sécurité Sociale stipulent les faits générateurs des taxes et cotisations.
Faut-il encore faire un budget annuel ?
Faut-il cesser de doter votre entreprise d’un budget, au prétexte que celui-ci sera très-vite dépassé ? L’économie est désormais si changeante que la question peut se poser : faire un budget, c’est graver dans le marbre, des chiffres, établis en lien avec un plan stratégique. Un budget est arrêté, avant le début de chaque exercice comptable.
Ce processus est-il encore vraiment utile à une époque où, de plus en plus souvent, des aléas inimaginables, au moment des arbitrages budgétaires, vont obliger les entreprises à s’écarter de leur stratégie délibérée, pour s’adapter aux turbulences qui perturbent environnement.
E comme Etats financiers des entreprises
A l’exception des micro-entreprises, les entreprises individuelles et les sociétés commerciales sont obligées d’établir leurs comptes, une fois par an.
Elles en publient une synthèse : états financiers, plaquette, liasse fiscale et déclaration de résultats.
D comme Dividendes : rémunération du capital
En contrepartie du risque qu’ils prennent si la société dans laquelle ils ont investi de l’argent fait des pertes, les actionnaires sont propriétaires des bénéfices réalisés par leur entreprise.
Les bénéfices sont la rémunération du capital investi.
Après chaque clôture comptable annuelle, les actionnaires se réunissent en assemblée générale. Lors de cette réunion, ils votent pour décider, à la majorité, si des bénéfices leur seront distribués, en rémunération de leur participation au capital. Les actionnaires décident de l’affectation du résultat.
C comme Capital social d’une société commerciale
Le capital d’une société commerciale est constitué des ressources apportées par les associés, en contrepartie de parts sociales, qui sont autant de titres de propriétés. Chaque actionnaire est propriétaire de la société, en proportion de sa mise.
La somme investie dans les fonds propres d’une société est un placement à risque.
En cas de pertes, l’actionnaire peut perdre son capital. Mais les bénéfices, quand il y en a, sont la rémunération du risque entrepreneurial.
B comme « Bénéfices » des sociétés commerciales
Pour les entreprises, le bénéfice c’est la somme d’argent qui reste, une fois qu’on a déduit du montant des ventes, les charges exposées pour pouvoir servir les clients.
Lorsqu’elle fait des bénéfices, une entreprise est rentable.
Le bénéfice appartient à l’exploitant dans le cadre d »une entreprise individuelle, et aux actionnaires (ou associés) qui en sont les propriétaires, si l’entreprise bénéficiaire est une société commerciale (SAS, SASU, SARL, EURL, etc.
A comme « Amortissements »
Avec la dotation aux amortissements, l’entreprise prend en charge, progressivement, sur plusieurs années, le coût d’acquisition d’un bien qu’elle exploitera durablement. Dans la gestion comptable, l’amortissement consiste à diminuer la valeur d’une infrastructure. Les comptables parlent d’amortissement d’une Immobilisation lorsqu’ils enregistrent, dans les comptes, la perte de valeur subie par un bien, du fait de son usure, au fil du temps.