Voici les questions que vous devriez-vous poser avant de vous inscrire à un stage de formation professionnelle continue. En respectant les 3 critères décrits dans la vidéo de cet articles, en plus des voeux de Thierry Goemans, vous maximisez vos chances de bien utiliser l’argent et le temps, consacrés à votre plan de formation.

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Thierry Goemans

Je vous aide à professionnaliser votre gestion.
Formateur en compta et administration des entreprises, je suis passionné par l'optimisation des activités économiques.

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Dans cet article, (et cette vidéo de la chaîne Youtube Adjuvamus Formations) :

1° Je vous présente mes voeux pour une année 2025 réussie.

2° Je vous parle des conséquences des restrictions de budgets en matière de financement de la formation professionnelle des adultes.

3° Je vous fais cadeau des critères que j’utilise personnellement quand je sélectionne les formations auxquelles je m’inscris, pour développer mes compétences et savoirs.

4° Je confirme le renouvellement de ma certification Qualiopi pour le période 2025-2027.

Questions à se poser avant de signer une convention de formation continue

J’estime être la personne la mieux placée, pour choisir le stage dont j’ai besoin, à un moment donné.
 Comme moi, soyez acteur de la sélection de vos formations.

Je vais vous donner 3 conseils (c’est mon présent de Nouvelle-Année)  :

  1. Comparez plusieurs programmes concernant le thème de votre futur stage.

  2. Privilégiez les organismes de formation qui offrent un échange verbal, avant-vente,  pour vérifier, sans ambigüité que le stage envisagé répond aux objectifs pédagogiques que vous vous êtes assignés.

  3.  Inscrivez-vous, de préférence, dans un stage dont le nom du formateur / est connu à l’avance. On n’achète pas un chat dans un sac.

Avec ces précautions, vous maximiserez vos chances de bien utiliser votre budget  temps et argent consacré à acquérir ou à renforcer des compétences.

Pourquoi choisir soigneusement une formation

Le temps et le budget dont vous disposez pour vous former est certainement limité.

C’est une bonne raison pour mener une réflexion stratégique au moment d’arrêter votre plan de formation annuel.

Pouvoir échanger de vive voix avec les organismes de formation, avant de signer une convention, fait partie du bon sens. Les OF ont d’ailleurs ce devoir d’information.
Si vous avez la chance de pouvoir parler directement au formateur ou à la formatrice qui animera un stage, vous êtes en situation de lui faire part de vos objectifs de formation. « Qualifier » un stage de FPC est toujours plus simple quand il y a peu d’intermédiaires, entre le bénéficiaire (vous) et le formateur.

Certification Qualiopi renouvelée pour Thierry Goemans

Je n’en fais pas une grande affaire, du point de vue communication car avoir affaire à un organisme de formation « certifié Qualiopi » est un prérequis banal, pour vous qui cherchez des formations. Les entreprises et les professionnels cotisent pour le financement de la FPC. Dès lors, c’est logique de s’adresser aux prestataires qui proposent des stages « finançables » pour développer ou maintenir vos compétences professionnelles ou sécuriser votre projet entrepreneurial.

Note pour les éventuels distraits :
les seuls stages de FPC qui peuvent être financés via les fonds mutualisés (OPCO, FAF, France Travail, etc.) sont ceux dispensés par des Prestataires d’Actions de Formation :

  1. inscrits sur la Liste Publique des OF, maintenue à jour par le Ministère du Travail (chaque OF inscrit dispose d’un numéro matricule (NDA pour : Numéro de Déclaration d’Activité)
  2. Titulaire de la certification « Qualiopi »

Le cumul des deux conditions ci-avant est requis.
Et si vous détenez la preuve qu’un OF est « Qualiopi », celui-ci est forcément inscrit sur la liste des OF qui ont un NDA. 

Conséquences des restrictions sur le financement de la formation des adultes

Un petit coup de griffe pour finir cet article de début d’année 2025 :
les révélations récentes sur les déficits publics ont conduit le législateur à réduire certaines sources de financement de la FPC.

Or, depuis une dizaine d’année, une politique publique ambitieuse était déployée dans l’esprit de la loi « Avenir Professionnel ». Il s’agit de permettre à tout adulte de développer et maintenir son employabilité. Le slogan politique était de « permettre à chacun de décider de son avenir professionnel ».

Il était nécessaire de mettre de l’ordre dans l’offre de formation, un secteur dans lequel beaucoup d’abus conduisaient, jadis, à un mauvais emploi des fonds paritaires mutualisés et des subventions. En effet, trop d’OF non dignes de ce nom pouvaient opérer, au détriement de la qualité de l’offre.
Aujourd’hui, avec le Référentiel National Qualité, l’offre de formation est, globalement, mieux encadrée.

Cependant, ce sont les Prestataires d’Actions de Formation qui supportent les frais liés aux investissements nécessaires pour satisfaire à certaines normes. Parmi celles-ci, certaines sont plus administratives que connectées à la qualité ressentie par les bénéficiaires de formations.
Les conséquences des restrictions budgétaires en matière de financement de la formation (et notamment du CPF) sont, à mon avis les suivantes :

Pour les prestataires : le retour sur investissement dans le processus Qualité requis est retardé, puisque les obligations normatives demeurent, alors que le nombre d’inscrits, dans certaines filières de formation, diminue, suite aux difficultés de financement des sessions.

Pour les bénéficiaires : un accès à la formation plus difficile, compte tenu du fait que le critère de la prise en charge des frais de formation par des fonds dédiés est, très souvent, un préalable à l’inscription.

Financement de la formation des créateurs d'entreprises

J’ai une pensée particulière, au moment de formuler mes voeux, pour cette Nouvelle Année, pour le public des porteurs de projets.  Ce public-là, que j’accompagne avec bonheur, 

  •  pour l’aider à poser les bases d’une bonne gestion,
  • pour maximiser leurs chances de succès entrepreneurial,

pouvait, par dérogation, mobiliser le Compte Personnel de Formation, pour payer les stages courts, et non-certifiants, dont ils a besoin pour acquérir, en quelques heures, des compétences-clés pour faire les bons choix stratégiques, au moment de bâtir un business plan, puis de lancer l’amorçage de l’entreprise.

Aujourd’hui, cette possibilité de financement, via « Mon Compte Formation » est plus complexe. Le législateur impose l’inscription du demandeur dans un « parcours de formation ». Or certains porteurs de projets d’entreprise ont seulement besoin d’une formation « flash », très ciblée et limitée dans le temps.

Mon constat : celles et ceux qui courent un risque entrepreneurial, celles et ceux qui créent leur propre emploi, avant, parfois de devenir employeurs,  n’ont pas besoin d’un « titre professionnel » décerné par une autorité quelconque : ils ont besoin d’apprendre vite, dans un moment de leur prise de risque ou ils n’ont souvent pas d’argent à consacrer à leur plan de formation.

En tant que militant de la création d’entreprise, je regrette de devoir, désormais, annoncer à certains prospects que le financement du stage qu’ils ont repéré, dans mon catalogue, passera sans doute, par un effort financier de leur part. Certains me demandent alors pourquoi ils cotisent. Je n’ai pas de réponse à cette question.

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3 Conseils pour (bien) choisir un stage de formation continue