Je vous aide à professionnaliser votre gestion.
Formateur en compta et administration des entreprises, je suis passionné par l'optimisation des activités économiques.
Une société “holding” est une personne morale dont l’activité est d’être propriétaire ou co-propriétaire d’une ou plusieurs autres sociétés.
La holding possède des actions d’une ou plusieurs autres entreprises. Elle en a le contrôle et est intéressée aux bénéfices, autant qu’elle est exposée aux pertes éventuelles de ses filiales.
Devriez-vous intéger le régime des sociétés mère-fille à votre stratégie d’entreprise familiale ?
« To hold », ça veut dire « détenir », en anglais.
En français, le régime des sociétés mères (ou mère-fille), consiste, pour une holding (société mère) à détenir les actions d’une ou plusieurs société(s) fille(s). Il peut s’agir de sociétés commerciales, civiles ou immobilières.
Une holding familiale, c'est possible ?
Le montage juridique « mère-fille » n’est pas réservé aux grandes entreprises.
Tous les entrepreneurs qui désirent investir, à long terme, dans une stratégie entrepreneuriale peuvent trouver intérêt à créer un groupe d’entreprises familiales.
Créer une holding familiale est souvent une bonne idée pour les personnes qui se projettent à long terme, pour l'optimisation des revenus qu'ils espèrent tirer d'une socité mère et de ses filiales. Ce montage juridique ne conviendra pas aux entrepreneurs qui sont impatients de réintéger des profits entrepreneuriaux dans leur patrimoine personnel, parce qu'ils comptent sur ces seuls revenus, pour assurer les dépenses du quotidien de leur famille, par exemple.
Le système holding mère-fille, quel intérêt ?
Créer une holding, au moment de créer ou de reprendre une entreprise peut offrir des avantages fiscaux et patrimoniaux. Je vous donne les pistes à creuser en 5 points :
1° Des économies d'échelles
Premièrement, des économies d’échelles sont possibles, en organisant des services généraux partagés, par exemple.
On peut imaginer que si vous exploitez plusieurs entreprises commerciales ou SCI, vous aurez à coeur de mutualiser un certain nombre de coûts. Et votre force de négociation, à l’achat est proportionnelle à l’importance des affaires dont vous assumez la gestion. Vos prestataires seront sensibles au potentiel d’affaires que vous représentez pour eux, dans l’ensemble de votre groupe d’entreprise.
2° Un régime fiscal spécifique
Les holdings bénéficient de régimes fiscaux avantageux. La charge fiscale est réduite ou différée lorsqu’elles reçoivent des dividendes de la part d’une filiale. Par comparaison avec la fiscalité qui grève les dividendes versés directement à des actionnaires personnes physiques, faire remonter les bénéfices des filiales à la holding est très avantageux.
Encore faut-il que les personnes qui sont, elles-mêmes, propriétaires de la société mère ne soient pas pressées de récupérer le fruit de leurs investissements dans ces sociétés dans leur patrimoine personnel.
3° Protection des actifs
Du point de vue patrimonial, les actifs, répartis entre différentes filiales, sont moins exposés aux aléas économiques.
Par exemple :une filiale constituée en société civile immobilière détient les murs de l’atelier exploité par une autre filiale. Avec ce cloisonnement juridique, si l’atelier fait de mauvaises affaires, l’immeuble ne pourra pas être saisi, car la société qui l’utilise n’en est que locataire.
4° Accès au crédit bancaire
Les sociétés holdings ont un accès plus facile au crédit, car elles peuvent donner les actifs et les revenus de leurs filiales comme garantie pour obtenir des prêts.
Dans cette situation, l’avantage décrit au point 3° ci-dessus est atténué, mais, les repreneurs d’entreprise qui empruntent via une holding, pour racheter une entreprise cible, évitent de s’endetter à titre personnel.
5° Transmission de l'entreprise aux enfants
Votre notaire vous précisera qu’avec le régime des holdings, la transmission d’entreprise est facilitée. Y compris en cas de succession ou de donation.
En jouant avec les concept d’usufruit et de nue-propriété, les personnes détentrices de parts dans des holdings familiales peuvent organiser, de leur vivant, leur succession et la transmission progressive de leur patrimoine entrepreneurial à leurs héritiers. A la clé : une transmission réalisée de manière stratégique et dans un contexte favorable, concernant les droits de succession, qui s’imposent lors d’un héritage post-mortem.