De fait, son activité de conseil ne lui fait engager que ses capacités intellectuelles et ce chanceux dispose déjà des contrats clients nécessaires pour assurer la rentabilité immédiate de l’entreprise, dès sa création. L’argent des clients (la recette des ventes) va suffire pour couvrir toutes ses dépenses. C’est LA situation idéale !

Cela c’est la situation aujourd’hui. Mais demain ? Si sa société traverse un trou d’air ou, au contraire, doit disposer de ressources complémentaires pour financer une croissance rapide ?
Des performances aussi involontaires qu’inattendues peuvent mettre en péril l’équilibre de l’entreprise si les moyens de celle-ci sont dépassés.

Le banquier a toujours une lecture du bilan différente de celle de l’entrepreneur. Une société commerciale dont les fonds propres sont insuffisants (donc sous-capitalisée) est mathématiquement en position délicate, dès qu’elle dépend du bon vouloir de tiers. Banquiers, fournisseurs et prospects utilisent des formules immuables pour évaluer la solidité financière de votre entreprise avant de miser sur elle.
Etre « en dehors des clous » dans les résultats de ratios financiers universels, c’est se marginaliser et prendre le risque de voir des portes se fermer, au mauvais moment. 

Et avoir prévu l’évolution de la capacité d’autofinancement dans votre business plan est une démonstration de plus de votre capacité à piloter la stratégie de votre entreprise.